Musée et mémorial
L’HOMMAGE A NOS ANCIENS
La crypte du musée, lieu de recueillement, constitue un passage obligé pour les Marsouins, les Bigors et les amis des Troupes de Marine en visite à Fréjus. Pourquoi ?
La crypte du musée des Troupes de Marine est un lieu d’hommage dédié aux quelque quatre cent mille soldats des Troupes de Marine et des Troupes Coloniales qui sont « morts pour la France » depuis quatre siècles. La présence d’une urne renfermant des reliques du « Marsouin inconnu » de la Division Bleue, prélevées dans l’ossuaire de Bazeilles, et l’atmosphère religieuse qui émane de cette crypte font de cette partie du musée un véritable mémorial.
La crypte est le lieu de la méditation, de la commémoration et du souvenir. Chefs militaires en activité, anciens combattants, ou bien encore jeunes engagés y organisent des cérémonies militaires, sobres et réduites à l’essentiel : dépôts de gerbes, sonnerie aux morts et minute de silence.
La crypte présente autour de l’Ancre d’Or, symbole de l’Arme, quelques emblèmes retirés du service. Sur le mur de marbre sont inscrits tous les noms de bataille attribués depuis deux siècles aux drapeaux et étendards des Troupes Coloniales et Troupes de Marine.
En effet, comme dans la plupart des musées militaires, sont conservées ici les pièces les plus prestigieuses : les emblèmes des unités dissoutes, drapeaux et étendards, qui sont pour les militaires bien plus que de simples carrés de soie brodée.
Cette dimension particulière fait que chacun se sent dépositaire d’un patrimoine immatériel. Le musée devient ainsi un lieu de transmission de valeurs, notamment entre générations. Les anciens combattants y ont déposé leurs souvenirs dans les vitrines. Par ce geste, ils ont confié au musée leurs convictions, leur engagement au sens propre comme au sens figuré, leur idéal de fraternité d’arme et de liberté, ce qui pourrait se résumer par patriotisme, mais aussi valeurs républicaines et démocratiques. Au travers de l’exemple des grands anciens, dont la mémoire est cultivée par la présentation de souvenirs leur ayant appartenu, le musée transmet aux jeunes militaires une part essentielle de cette culture d’arme. Il appartient aux jeunes ensuite, après avoir visité le musée, d’en approfondir la connaissance dans l’exercice quotidien de leur métier. L’activité opérationnelle, la projection outre-mer ou à l’étranger, les difficultés des situations extrêmes leur permettront de faire le lien. Ils puiseront alors, dans les exemples découverts au musée, les forces morales nécessaires pour mener à bien leur mission, premier devoir du soldat.
La crypte du musée des Troupes de Marine est un lieu d’hommage dédié aux quelque quatre cent mille soldats des Troupes de Marine et des Troupes Coloniales qui sont « morts pour la France » depuis quatre siècles. La présence d’une urne renfermant des reliques du « Marsouin inconnu » de la Division Bleue, prélevées dans l’ossuaire de Bazeilles, et l’atmosphère religieuse qui émane de cette crypte font de cette partie du musée un véritable mémorial.
La crypte est le lieu de la méditation, de la commémoration et du souvenir. Chefs militaires en activité, anciens combattants, ou bien encore jeunes engagés y organisent des cérémonies militaires, sobres et réduites à l’essentiel : dépôts de gerbes, sonnerie aux morts et minute de silence.
La crypte présente autour de l’Ancre d’Or, symbole de l’Arme, quelques emblèmes retirés du service. Sur le mur de marbre sont inscrits tous les noms de bataille attribués depuis deux siècles aux drapeaux et étendards des Troupes Coloniales et Troupes de Marine.
En effet, comme dans la plupart des musées militaires, sont conservées ici les pièces les plus prestigieuses : les emblèmes des unités dissoutes, drapeaux et étendards, qui sont pour les militaires bien plus que de simples carrés de soie brodée.
Cette dimension particulière fait que chacun se sent dépositaire d’un patrimoine immatériel. Le musée devient ainsi un lieu de transmission de valeurs, notamment entre générations. Les anciens combattants y ont déposé leurs souvenirs dans les vitrines. Par ce geste, ils ont confié au musée leurs convictions, leur engagement au sens propre comme au sens figuré, leur idéal de fraternité d’arme et de liberté, ce qui pourrait se résumer par patriotisme, mais aussi valeurs républicaines et démocratiques. Au travers de l’exemple des grands anciens, dont la mémoire est cultivée par la présentation de souvenirs leur ayant appartenu, le musée transmet aux jeunes militaires une part essentielle de cette culture d’arme. Il appartient aux jeunes ensuite, après avoir visité le musée, d’en approfondir la connaissance dans l’exercice quotidien de leur métier. L’activité opérationnelle, la projection outre-mer ou à l’étranger, les difficultés des situations extrêmes leur permettront de faire le lien. Ils puiseront alors, dans les exemples découverts au musée, les forces morales nécessaires pour mener à bien leur mission, premier devoir du soldat.